J’ai fait un rêve, un rêve blanc…
J’ai rêvé d’un monde immaculé, vierge, où l’animal vivrait en harmonie avec la nature.
Lors de ma première expédition polaire au Spitzberg les paysages ont défilé lentement au rythme d’une douce navigation : une découverte, un rêve éveillé, un émerveillement perpétuel.
Cette première rencontre avec les terres arctiques a laissé en moi une empreinte indélébile. Les paysages d’une beauté et d’une pureté absolue, le rêve éveillé d’une terre vierge, préservée… et l’envie d’y revenir encore et encore.
Sur ces terres froides, glacées, blanches, sublimes, grandioses et extrêmes, l’ours polaire traverse l’Arctique qu’il soit Norvégien, Alaskan, Russe ou international, se moquant de nos règles et de nos frontières. Quant à eux, les manchots occupent le sixième continent, le plus inhospitalier, l’Antarctique.
Les deux pôles, deux extrémités de notre terre, que je rêve immuables et éternels, sont pourtant fragiles et menacés.
Cette vision est peut être un leurre, ce rêve blanc est fragile…
Les zones polaires nous paraissent si lointaines, pourtant l’activité humaine et le réchauffement climatique les menacent.
La banquise fond peu à peu et l’ours polaire, géant mi-terrien mi-aquatique et prédateur redoutable, voit la banquise fondre un peu plus chaque année, et toute possibilité de chasse et de nourriture disparaître. Sa survie ne tient plus qu’à un fil ténu.
Avant qu’il ne soit trop tard, en espérant que nous saurons malgré tout préserver tant de force et de beauté, j’ai souhaité partager avec vous ce rêve blanc.
Une vision onirique de l’Arctique et de l’Antarctique, de deux de leurs habitants emblématiques, l’ours polaire et le manchot.
Pour nous accompagner dans ce rêve, le concerto pour violon de Tchaikovsky, la beauté, la force et la fragilité réunie.
Kyriakos Kaziras
Vous pouvez télécharger le concerto pour violon de Tchaikovsky interprété par le Maestro Vladimir Théodorovitch Spinakov en cliquant sur ce lien